Bienvenue dans l’univers enchanteur du circuit équestre reliant Bergouey-Viellenave à Bergouey-Came, une escapade de 16 kilomètres qui vous plongera dans la beauté sauvage du Bas-Adour. Ce parcours, alliant histoire et nature, offre aux cavaliers une expérience unique au cœur du Pays Basque français. Préparez-vous à découvrir des paysages à couper le souffle, des villages pittoresques et un patrimoine culturel riche, le tout au rythme des sabots de votre fidèle compagnon équin.
Le point de départ : Bergouey-Viellenave, un village chargé d’histoire
Notre aventure débute au pont de Bergouey-Viellenave, enjambant la rivière Bidouze. Ce lieu pittoresque marque le commencement d’un voyage dans le temps et l’espace.
Un héritage médiéval
Bergouey-Viellenave, avec sa chapelle du XIIe siècle, témoigne d’un riche passé médiéval. Cette chapelle, dédiée à Saint-Jacques-le-Majeur, n’est pas seulement un joyau architectural, mais aussi un important repère sur l’un des chemins menant à Saint-Jacques-de-Compostelle, plus précisément sur la Voie de Tours.
Le pont de Viellenave : un vestige du Moyen Âge
À proximité du point de départ, le pont de Viellenave mérite une attention particulière. Cette structure médiévale, qui a résisté à l’épreuve du temps, offre un aperçu fascinant de l’ingénierie de l’époque et de l’importance historique de la région en tant que lieu de passage.
Le moulin de Viellenave-sur-Bidouze : témoin d’une activité économique passée
Non loin de là, le moulin de Viellenave-sur-Bidouze rappelle l’importance économique de la rivière Bidouze dans l’histoire locale. Ces moulins jouaient un rôle crucial dans l’économie agraire de la région, transformant les céréales cultivées localement en farine.
Site | Période historique | Intérêt |
---|---|---|
Chapelle Saint-Jacques-le-Majeur | XIIe siècle | Architectural et religieux |
Pont de Viellenave | Moyen Âge | Historique et architectural |
Moulin de Viellenave-sur-Bidouze | Période indéterminée | Économique et patrimonial |
Le parcours : une immersion dans la nature basque
Le circuit équestre de 16 kilomètres offre une variété de paysages typiques du Bas-Adour, région située à la confluence des influences basques et béarnaises.
La vallée de la Bidouze : un écosystème riche
En quittant Bergouey-Viellenave, les cavaliers longent la Bidouze, une rivière au rôle écologique crucial. Ses berges abritent une biodiversité remarquable, avec des espèces végétales et animales spécifiques aux zones humides du sud-ouest de la France.
Les collines verdoyantes : un panorama à 360°
Le parcours s’élève progressivement, offrant des vues imprenables sur les collines environnantes. Ces paysages vallonnés, caractéristiques du Pays Basque intérieur, sont ponctués de prairies où paissent vaches et brebis, emblèmes de l’agriculture locale.
Les forêts de chênes : une pause ombragée
À mi-chemin, le circuit traverse des forêts de chênes centenaires. Ces bois offrent non seulement un abri bienvenu lors des chaudes journées d’été, mais constituent également un écosystème unique, abritant une faune diverse incluant écureuils, pics et peut-être même le discret chevreuil.
Élément du paysage | Faune associée | Flore caractéristique |
---|---|---|
Rivière Bidouze | Martins-pêcheurs, loutres | Aulnes, saules |
Collines | Brebis, vaches | Herbes de pâturage |
Forêts de chênes | Écureuils, pics, chevreuils | Chênes, fougères |
Les défis du parcours : une aventure pour cavaliers avertis
Bien que magnifique, ce circuit équestre présente certains défis qui en font une expérience réservée aux cavaliers expérimentés.
Le dénivelé : un test d’endurance
Le parcours comporte un dénivelé non négligeable, alternant montées et descentes. Cette topographie variée met à l’épreuve l’endurance tant du cheval que du cavalier, exigeant une bonne condition physique et une gestion adéquate de l’effort.
Les passages techniques : maîtrise et confiance
Certains tronçons du circuit, notamment dans les zones boisées ou près des cours d’eau, peuvent s’avérer techniques. Ces passages requièrent une maîtrise parfaite de sa monture et une confiance mutuelle entre le cheval et son cavalier.
La durée : une journée bien remplie
Avec ses 16 kilomètres, le circuit demande entre 4 et 6 heures pour être complété, en fonction du rythme adopté et des pauses effectuées. Il est donc essentiel de partir tôt et de prévoir suffisamment de provisions pour homme et cheval.
L’équipement nécessaire : se préparer pour l’aventure
Une bonne préparation est la clé d’une expérience réussie sur ce circuit équestre. Voici une liste non exhaustive de l’équipement indispensable :
Pour le cavalier
- Casque d’équitation : la sécurité avant tout
- Bottes ou chaussures adaptées : confort et protection des pieds
- Vêtements adaptés à la météo : prévoir des couches
- Carte du parcours et GPS : pour ne pas se perdre
- Trousse de premiers secours : on ne sait jamais
- Eau et en-cas : pour rester hydraté et énergique
- Téléphone portable chargé : en cas d’urgence
Pour le cheval
- Selle confortable : pour un long parcours
- Sacoches : pour transporter le nécessaire
- Protections : guêtres, protège-boulets
- Matériel de pansage : pour les soins en cours de route
- Eau et nourriture : prévoir des pauses pour le cheval
- Licol et longe : pour les moments de repos
Les points d’intérêt en chemin : une immersion culturelle
Le circuit équestre entre Bergouey-Viellenave et Bergouey-Came n’est pas qu’une simple promenade à cheval. C’est une véritable plongée dans l’histoire et la culture basque.
Les fermes traditionnelles : l’architecture basque à l’honneur
Tout au long du parcours, les cavaliers auront l’occasion d’admirer de magnifiques fermes basques traditionnelles. Ces bâtisses, avec leurs façades blanches striées de colombages rouges ou verts, leurs toits à deux pentes et leurs balcons en bois, sont emblématiques de l’architecture locale. Certaines de ces fermes, appelées « etxe » en basque, datent du XVIIe ou XVIIIe siècle et témoignent de l’organisation sociale et économique de la région à travers les âges.
Les bordes : témoins de la vie pastorale
Disséminées dans le paysage, les bordes sont de petites constructions en pierre qui servaient autrefois d’abris temporaires pour les bergers et leurs troupeaux. Bien que la plupart ne soient plus utilisées aujourd’hui, elles rappellent l’importance historique de l’élevage dans l’économie locale et offrent un aperçu fascinant de la vie pastorale d’antan.
Les lavoirs : lieux de vie sociale
Dans certains villages traversés, il est possible d’apercevoir d’anciens lavoirs. Ces structures, souvent couvertes, étaient des lieux essentiels de la vie sociale, où les femmes se retrouvaient pour laver le linge mais aussi pour échanger les nouvelles du village. Aujourd’hui restaurés et préservés, ces lavoirs témoignent d’un mode de vie révolu mais constituent un patrimoine architectural précieux.
Point d’intérêt | Caractéristiques | Intérêt historique |
---|---|---|
Fermes basques | Façades blanches, colombages colorés | Architecture traditionnelle, organisation sociale |
Bordes | Petites constructions en pierre | Vie pastorale, économie d’élevage |
Lavoirs | Structures couvertes près des sources | Vie sociale, rôle des femmes |
La faune et la flore : une biodiversité à préserver
Le circuit équestre traverse des écosystèmes variés, offrant aux cavaliers attentifs la possibilité d’observer une riche biodiversité.
La faune : des rencontres inattendues
Les forêts et les prairies abritent une faune diverse. Avec un peu de chance et de discrétion, il est possible d’apercevoir :
- Chevreuils : furtifs habitants des sous-bois
- Rapaces : buses et milans noirs planant au-dessus des champs
- Martins-pêcheurs : éclairs bleus le long de la Bidouze
- Loutres : discrètes résidentes des berges (rares mais présentes)
- Salamandres tachetées : dans les zones humides et ombragées
La flore : un festival de couleurs et de senteurs
La végétation change au fil des saisons, offrant un spectacle toujours renouvelé :
- Printemps : explosion de narcisses et de primevères dans les sous-bois
- Été : prairies parsemées de marguerites et de coquelicots
- Automne : forêts aux couleurs flamboyantes, châtaigniers chargés de fruits
- Hiver : quiétude des bois, où seuls les houx gardent leur verdure
La préservation : un enjeu crucial
Cette richesse naturelle est fragile. Les cavaliers sont invités à adopter une attitude responsable :
- Rester sur les sentiers balisés pour ne pas perturber la faune et la flore
- Ne pas cueillir de plantes, certaines pouvant être rares ou protégées
- Emporter ses déchets et ne rien laisser derrière soi
- Respecter le calme des lieux, notamment près des zones de nidification
L’arrivée à Came : découverte d’un village artisanal
Après plusieurs heures de chevauchée, le circuit s’achève au pont de Came, sur la RD 936. Ce point d’arrivée offre l’opportunité de découvrir un village pittoresque, réputé pour son artisanat unique.
Le port de Came : un passé fluvial
À proximité immédiate du pont se trouve le port de Came, avec sa cale à gradins caractéristique. Ce port témoigne de l’importance passée de la navigation fluviale dans l’économie locale. Autrefois, il servait au transport de marchandises, notamment le bois et les produits agricoles, vers les villes côtières.
L’artisanat de la chaise : une spécialité locale
Came est renommé